La science a pour but de non seulement produire du savoir mais il est aussi de son ressort de le mettre au service de notre société, notamment pour l’éducation. Malheureusement encore trop peu d’initiative essaye de connecter la recherche fondamentale en sciences cognitives vers des applications pratiques et concrète. Pourquoi ?

1. Appliquer la science ? Une question mal posée.

Peut-on réellement appliquer directement les connaissances issues des laboratoires en sciences cognitives au monde réel ? La question semble simple, la réponse est bien plus complexe.

En science cognitive nous travaillons majoritairement dans des environnements dit non-écologiques, bien loin des situations réelles multi complexes. Nous devons prendre en compte cette complexité souvent liée aux différents contextes et environnements d’apprentissage. Car c’est bien le contexte et ses différents facteurs présents qui vont moduler les résultats et donc les effets. Or la réalité des laboratoires, n’est pas la réalité du terrain, n’est pas non plus la réalité des usages.

Mais quelle est la démarche la plus optimale : utiliser les résultats en plaquant une stratégie valable à tous les contextes ? La réponse est non.

Peut-être que la réponse est une autre question, voire une autre démarche.

Peut-être que la réponse est de prendre le problème dans l’autre sens.

Peut-être qu’il est temps de ne plus « appliquer », mais de nous « appuyer » sur la science pour développer nos compétences :

S’il y a bien une chose que nous avons étudié en profondeur ces dernières années chez Rising Up c’est que pour créer ces ponts entre les avancées de la recherche scientifique en sciences cognitives avec nos nouveaux environnements d’apprentissage, nous devons mieux identifier les enjeux du terrain.

Rappelons ce que nous dit la science, une connaissance ne vient s’apposer que si l’espace est présent pour l’accueillir.

2. Quelles méthodologies innovantes pour mieux apprendre ?

Dans le monde académique nous nous posons systématiquement la question du pourquoi. Chez Rising Up, nous réfléchissons en permanence à la question du comment.

Nous avons besoin de comprendre les enjeux de nos environnements pour construire ces ponts et être efficace. Mais comment construire des méthodes qui repensent le développement des compétences efficacement ? Une grande partie de la réponse pourrait être de :

1. S’appuyer sur la littérature scientifique pour couvrir le périmètre d’action et définir rigoureusement les enjeux ;

2. S’appuyer sur les facteurs qui ont le plus de poids pour un impact massif.

2. Utiliser la démarche scientifique, pour mesurer l’impact et ajuster l’action en permanence.

Ainsi le cœur de notre méthodologie est de se questionner en permanence sur les besoins concrets issus du terrain. Puis nous allons chercher dans la littérature scientifique quelles connaissances sont pertinentes pour guider et accompagner les individus et les organisations. Et la réponse n’est jamais la même, car les contextes sont toujours spécifiques.

3. Les étapes pour développer ses compétences à la lumière des sciences cognitives

Comment accompagner les individus dans un monde en pleine transformation ? Quand on parle de transformation, on y associe souvent des termes très techniques comme l’Intelligence Artificielle, la blockchain, etc. Mais qu’en est -il de notre cerveau ? Nous devons nous former non seulement sur la technologie mais aussi la manière de l’utiliser, de la réguler, de la gérer. Comment accompagner le développement des compétences qui ne pourront jamais être automatisées et qui sont l’essence même de notre intelligence ? Mais lesquelles sont-elles et avec quels outils, pouvons nous les développer ?

Depuis plusieurs années nous avons développé 2 grands axes de recherche dans notre centre de R&D :

Axe 1 : Les compétences à développer : le contenu

Nos environnements de travail changent (open-space, télétravail, nouveau outils technologiques, etc), nous devons de plus en plus collaborer, communiquer et s’adapter à différents contextes. Puis si nous prenons encore plus de hauteur, nos changements structurels sociétaux modifient les métiers et l’organisation au sein des équipes.

Ces environnements de travail se modifient et deviennent de plus en plus sources de mal-être pour les individus (bruits, sollicitations, interruptions, surcharge attentionnelle, dispersion) et ce à toutes strates managériales. De nombreuses recherches ont montré que les environnements qui perturbent/altèrent les capacités attentionnelles des sujets ont des conséquences directes sur la perte d’efficacité dans une tâche donnée (1) mais également sur leurs mémoire à court et long terme (2), voire même sur leur sentiment de bien-être (3).  

Comment développer nos compétences pour nous adapter à ce changement ?  Orientons massivement nos programmes de formation vers des compétences qui sont les fondations de notre intelligence : Maitriser son attention, gagner en flexibilité, prendre de bonnes décisions, mieux communiquer, etc.

Axe 2 :  Les Moyens pour le développer : le contenant

Les technologies sont partout dans nos environnements de travail et peuvent-être de fabuleux outils pour acquérir de nouvelles connaissances. Plus de 75 % des français ont un smartphone. En entreprise, l’accès à la connaissance est partout et les outils interactifs peuvent maximiser l’ancrage de connaissance.

Selon un nouveau rapport de l’OCDE (4), les technologies numériques peuvent nous aider à mieux vivre, et à apprendre efficacement.  Elles peuvent nous permettre de mieux accompagner les individus en fonction de la vitesse, des stratégies et des expertises des apprenants. Les technologies constituent donc des outils qui peuvent être très efficaces pour accompagner la montée en compétence.

Comment développer nos capacités d’apprentissages avec les nouvelles technologies en créant des formats pédagogiques innovants ? Créons non seulement des parcours apprenants qui répondent spécifiquement au besoin et aux niveaux d’expertises, mais également des interfaces et des designs plus conformes à notre système perceptif.

Nous avons fait, ces dernières années, des bons remarquables sur l’observation et la compréhension du fonctionnement de notre cerveau et particulièrement pourquoi il est un outil de traitement de l’information, si puissant. Chez Rising Up, nous avons construit des parcours apprenant, des interfaces graphiques, des algorithmes puissants de traitement pour coller à notre réalité perceptive et donc maximiser leur efficacité.  

4. Quel futur pour la formation et le développement des compétences ?

Appuyons-nous sur la science pour mieux comprendre les enjeux. Appuyons-nous sur la science pour mieux construire nos outils, pour nous garantir une puissance d’action, et ainsi accompagner dans le bon sens les grandes transformations. Maximisons ainsi la puissance de traitement de l’information de notre cerveau et donc garantissons-nous un apprentissage de qualité.

Mais n’appliquons rien. Ne plaquons pas une méthode unique à un problème complexe, aux risques d’effets faibles, nul voire inversés. Pour construire des ponts efficaces et pertinent, partons du terrain et non l’inverse (5).

Repensons le développement des compétences à partir du comment et non du pourquoi.

Repensons ainsi le développement des compétences à la lumière de la science et particulièrement des sciences cognitives.

Envie d’aller plus loin et d’apprendre à maîtriser ces puissantes compétences, découvrez nos programmes.

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