Ces dernières années, les soft skills ont gagné une place prépondérante dans le monde professionnel, suscitant un intérêt croissant. Les employeurs reconnaissent de plus en plus que l'expertise technique seule n'est pas suffisante pour être performant et s’intégrer dans une équipe. Ils recherchent des personnes qui possèdent également une gamme variée de soft skills, allant de la communication et de la collaboration à l'adaptabilité et à l'intelligence émotionnelle.
Les organisations accordant la priorité à ces compétences dans leurs processus de recrutement sont de plus en plus nombreuses. Désormais, il est devenu indispensable de disposer d'outils efficaces pour évaluer et améliorer les soft skills.
Cependant, si vous vous fiez constamment aux tests d'évaluation de la personnalité et que vous avez l'impression de passer à côté de certains détails profonds, en particulier en ce qui concerne les soft skills, il est peut-être temps d'adopter une nouvelle stratégie!
Sur ce point, nous avons déjà expliqué pourquoi Rising Up n'utilise pas le MBTI ou encore le BIG 5. De plus, nous avons annoncé la création de notre plateforme : THE LAB. pour tester les soft skills et d’en combler les lacunes.
C'est précisément la raison pour laquelle, dans cet article, nous comparons deux méthodes d'évaluation: l'inventaire de personnalité Eysenck (EPI), un outil largement reconnu pour mesurer les traits de personnalité, et le Soft Skill Scan, notre tout nouvel outil d'évaluation des soft skills.
Bien que les deux visent à évaluer l'aptitude d'un individu à entrer sur le marché du travail, nous explorons les raisons pour lesquelles le Soft Skill Scan apparaît comme le meilleur choix et le plus adapté au monde de travail d’aujourd’hui en ce qui concerne les méthodes d'évaluation des soft skills.
L'inventaire de personnalité d'Eysenck (EPI) est un questionnaire de personnalité conçu pour évaluer les traits de personnalité, basé sur le travail de Hans Eysenck (1964). Hans Eysenck est un psychologue britannique d'origine allemande, connu pour son travail sur la personnalité, l'héritabilité de l'intelligence, les thérapies comportementales. Ces travaux ont été récemment sujet à de nombreuses controverses.
Actuellement, il existe plusieurs versions de l'inventaire de personnalité d'Eysenck, dont le questionnaire de personnalité d'Eysenck (EPQ), l'une des plus réputées. Il se compose des échelles suivantes :
L'inventaire de personnalité d'Eysenck a été adapté et modifié au fil des ans, et il en existe plusieurs versions, telles que l'EPQ-R (révisé) et l'EPQ-R Short Form.
Les personnes interrogées répondent généralement à une série de questions ou d'affirmations les concernant, comme dans l'exemple ci-dessous :
Comme nous l’avons dit plus haut, il couvre trois traits clés : extraversion-introversion, neuroticisme-stabilité et psychoticisme-superego. Avec 57 questions ; il n'offre que des réponses « oui » ou « non », correspondant à votre manière habituelle d'agir ou de vous sentir.
Les scores obtenus à chaque échelle donnent une indication des traits de personnalité de l'individu, selon la théorie d'Eysenck.
Bien qu'il prétende donner une image complète de votre personnalité et de comment vous vous comportez, la simplicité des choix ne permet pas vraiment d'accéder à des subtilités qui sont l'essence même de chaque individu.
Cette approche risque de négliger un certain nombre d'éléments cruciaux qui font de vous un individu unique. C'est un peu comme si l'on essayait de résumer toute votre personnalité par un simple code binaire - et quand on veut se démarquer, c'est plutôt ennuyeux, vous ne trouvez pas ?
Bien qu'elle ait été largement utilisée dans la recherche en psychologie et dans des contextes cliniques, elle a également fait l'objet de critiques et de controverses :
Certaines critiques se sont concentrées sur les méthodes statistiques utilisées dans le développement et la validation du test, notamment, quant à l'adéquation de certaines des techniques statistiques utilisées dans sa conception.
Bien qu'il identifie ces facteurs, les raisons fondamentales qui les sous-tendent ne sont pas claires. Par exemple, il n'existe pas de base théorique claire expliquant pourquoi des attributs tels que l'insouciance ou le bavardage sont associés à l'extraversion dans cet inventaire.
Par ailleurs, Récemment, certains de ces travaux ont fait l'objet d'un examen critique, notamment en ce qui concerne les allégations de truquage des données dans son modèle du tabagisme et de la morbidité, produit entre les années 1960 et 1980.
La personnalité est un trait complexe aux multiples facettes. L'inventaire de personnalité d'Eysenck simplifie la personnalité en trois dimensions de base, mais ne tient pas compte des complexités de la nature humaine.
Il peut ne pas saisir tout le spectre de la personnalité d'un individu, négligeant d'autres aspects importants tels que l'intelligence émotionnelle, la communication, le leadership, l'innovation et l'efficacité opérationnelle.
Ainsi, en n'exploitant que très peu les valeurs individuelles, les expériences professionnelles ou personnelles qui contribuent à l’unicité d’un individu, cet inventaire ne permet pas d’accéder précisément à son niveau de soft skill.
L'inventaire de personnalité d'Eysenck a été développé et standardisé à l'origine au Royaume-Uni, et certains chercheurs ont soulevé des inquiétudes quant à son applicabilité et sa validité dans divers contextes culturels.
En effet, un certain nombre d'études nous ont appris que les différences culturelles peuvent avoir un impact significatif sur l'interprétation et l'applicabilité de ces évaluations.
Par exemple, ce qui est considéré comme de l'assertivité dans une culture peut être perçu comme de l'agressivité dans une autre.
C'est pourquoi les critiques soutiennent que l'instrument n'est peut-être pas valable de la même manière dans tous les contextes culturels, ou qu'il devrait inclure des évaluations sensibles à ces variations.
L'inventaire de personnalité Eysenck offre généralement un instantané statique des traits de personnalité à un moment précis.
Les soft skills, en revanche, sont dynamiques et peuvent évoluer au fil du temps avec l'expérience, l'apprentissage et le développement professionnel. Une évaluation statique peut ne pas refléter avec précision la croissance ou les changements dans les soft skills d'une personne.
Il n'est pas non plus possible de suivre l'évolution des soft skills d'une personne au fil du temps.
Quelle est donc la meilleure façon d'identifier et de développer les soft skills ?
Le soft skill scan est un outil précieux pour évaluer les compétences dites « non techniques ». Contrairement aux compétences dites plus techniques, se développent tout au long de la vie, se nourrissent des expériences personnelles et professionnelles et ont un impact sur leurs performances. Cela inclut la qualité de leurs interactions dans divers contextes sociaux, ou encore leur efficacité opérationnelle dans la gestion de projet.
Les tests de soft skills sont développés dans notre centre de R&D et s'inspirent des tests de laboratoire en sciences cognitives, couvrant un large éventail de compétences.
Rising Up a créé et intégré un soft skill scan dans une plateforme intelligente : THE LAB.
Cet outil nous permet d'obtenir des informations cruciales en identifiant les soft skills au niveau individuel et collectif.
Pour les établissements d'enseignement supérieur cela permet :
Pour les entreprises cela permet :
Alors que l'EPI est un outil d'évaluation de la personnalité qui catégorise en 3 traits de personnalité des individus, soft skill scan est principalement axé sur 25 compétences cruciales identifiées comme étant indispensables pour s’insérer sur le marché du travail.
Le soft skills scan analyse en fonction de son secteur et métier si il a les niveaux de soft skills adéquat. Ce test mesure des attributs personnels et des capacités interpersonnelles qui influencent sa productivité sur le lieu de travail et dans la qualité de ses relations sociales.
Par ailleurs, l'outil ne fournit pas uniquement une photographie d’un état donné mais permet déjà d’inciter les individus a changé de comportement et propose des recommandations personnalisées dans 25 domaines tels que :
Lors de l'évaluation du meilleur test de soft skills, il existe trois différences principales :
Le Soft Skill Scan s'est avéré fiable et valide, contrairement à l'inventaire de personnalité d'Eysenck, qui se base uniquement sur les traits de personnalité. Après cinq années de recherche et de développement, Rising Up offre une solution précise pour identifier et développer les compétences cognitives essentielles.
Notre plateforme d'apprentissage numérique innovante, THE LAB., utilise les connaissances des sciences cognitives pour évaluer des aspects cognitifs spécifiques tels que la capacité d'attention, la flexibilité, la tolérance au risque, la communication, la curiosité ou encore la persévérance et l'innovation, et travaille ensuite à leur amélioration.
Le modèle d'Eysenck tend à classer les individus dans des catégories binaires extrêmes (par exemple introverti ou extraverti, stable ou névrosé), ce qui simplifie à l'extrême la complexité de la personnalité humaine et est très éloigné des besoins en matière de compétences professionnelles.
Le Soft Skill Scan, en revanche, est conçu pour fournir une analyse plus nuancée et plus granulaire des soft skills, permettant de mieux comprendre les subtilités et les points forts de chaque compétence.
C'est pourquoi les résultats obtenus après avoir complété le Soft Skill Scan peuvent être utilisés pour améliorer l'employabilité et augmenter les opportunités de carrière.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les soft skills, vous trouverez toutes les informations ici.
Alors que l'Inventaire de personnalité Eysenck (EPI) s'en tient à un format de base oui/non avec 57 questions, le Soft Skill Scan de Rising Up incorpore des quiz, des GIF et des vidéos interactives pour une expérience plus engageante et efficace.
Cette approche dynamique renforce non seulement l'engagement, mais transforme également le processus d'évaluation en une expérience d'apprentissage agréable et immersive. L'utilisation d'éléments multimédias permet aux individus de se connecter à l'évaluation à un niveau plus interactif, favorisant une compréhension plus profonde de leurs soft skills.
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Avertissement : Le Soft Skill Scan n'a pas pour but de reproduire ou de remplacer le test EPI, car les deux tests suivent des méthodologies différentes, tout en apportant une valeur différente. Les deux tests aident les individus à prendre conscience de leurs talents, de leurs forces et de ce qui les rend uniques. Rising Up ne remet pas en question ou ne diminue pas la valeur de ces tests et encourage les individus à passer les deux évaluations. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante : hello@risinguparis.com
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