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Sur un marché du travail de plus en plus compétitif et évolutif, les soft skills deviennent les compétences les plus attendues par les recruteurs. Une étude réalisée par LinkedIn en 2019 a révélé que 92 % des professionnels des ressources humaines et des leaders d'entreprises considèrent les « soft-skills » aussi importantes, voire plus importantes, que les compétences techniques. C’est pourquoi il est de plus en plus urgent que les étudiants maîtrisent ces compétences cruciales à l’obtention de leur diplôme afin de réussir leur insertion professionnelle.
De plus, les recherches indiquent que les individus ayant une maîtrise élevée des compétences telles que l'adaptabilité et la gestion de l'incertitude sont 24% plus susceptibles d'obtenir un emploi et 41% plus susceptibles de percevoir un revenu élevé (McKinsey & Company).
Cependant, bien que les entreprises aient reconnu l'importance de ce sujet en le mettant comme critère numéro 1, les établissements d'enseignement supérieur ne disposent pas encore d’outils pour y répondre efficacement.
C’est pour comprendre ces enjeux que Rising up a été sollicité par l'émission la France s’engage sur Europe 1 afin de mettre en avant les initiatives française qui révolutionne le secteur des soft skills dans l'éducation supérieure;
Notre cofondatrice et directrice scientifique Nawal Abboub a justement rappelé que notre mission depuis 2017 est de combler le manque en soft skills pour faire décoller les carrières.
Nawal a décrit comment nous aidons les étudiants à développer leurs soft skills pendant leurs études. Elle a insisté sur la méthodologie pour le faire, contrairement à des cours théorique standard sur un soft skill précis comme la communication, Rising up a décidé de prendre le contre pied en offrant une approche ultra personnalisée avec la création d’un programme qui comble parfaitement leur manque en soft skills. Mais Nawal n’a pas seulement insisté sur le programme pour les étudiants, elle a aussi présenté comment Rising Up à l’aide de sa plateforme intelligente THE LAB. basée sur les dernière recherche en sciences cognitives et en AI fait remonter les données les plus pertinentes aux responsables pédagogiques afin de mieux piloter la formation. Les responsables pédagogique ou encore directeur de programme peuvent suivre la progression des étudiants, cartographier les compétences en fonction du cursus et enfin certifier les soft-skills pour le diplôme visé.
Lisez la transcription complète ci-dessous pour en savoir plus sur l'approche de Rising Up qui change la donne et sur la manière dont elle peut transformer votre avenir. 👇🏼
Europe 1 : la France bouge, la pépite avec vous, Nawal Abboub, cofondatrice de Rising Up. Votre entreprise existe depuis 2017, c'est ça ? Vous étiez précurseur parce que les soft skills, on n'en parlait pas autant. Vous avez créé avec votre frère, donc il y a 7 ans Rising Up Vous êtes neuroscientifique à l'origine. Comment êtes-vous allée vers l'entrepreneuriat, Nawal ?
Nawal Abboub : Alors, je pense que le premier mot, c'est l'engagement. Moi, je me suis engagée dans la science, une carrière scientifique, pour être au service du progrès de notre société et de l'humain. Et plus je découvrais des choses incroyables sur nos capacités d'apprentissage du cerveau, plus je me rendais compte à quel point ces connaissances elles n'étaient pas encore assez utilisées dans la société. Et c'est ça qui m'a donné envie d'entreprendre. Et mon frère était déjà entrepreneur, moi j'avais pas du tout la fibre, j'étais vraiment la scientifique de la famille. Et c'est une rencontre où on s'est dit bon bah sur nos complémentarités on va fonder une entreprise ensemble.
Europe 1 : Donc, grâce à votre entreprise, vous permettez d'identifier, d'enrichir, de certifier ces fameux soft skills. Vous allez pitcher et ensuite on va rentrer dans le détail pour mieux comprendre justement ce que vous proposez avec votre solution Rising Up. On vous écoute, vous êtes prête ?
Nawal Abboub : Je suis prête. Allez, c'est parti. En fait, notre mission chez Rising Up, c'est vraiment de faire décoller les opportunités de carrière pour les étudiants et de favoriser leur employabilité, ça c'est vraiment notre mission principale. Et pour ça, en fait, on a développé une solution où, d'une part, pour les étudiants, on leur propose justement une solution qui va identifier leurs compétences clés et combler les lacunes qui manqueraient en fonction justement du diplôme qui vise pour pouvoir justement acquérir toutes les compétences qui sont nécessaires pour s'insérer dans le monde professionnel. Ça, c'est pour les étudiants. Et d’autre part, pour tout ce qui concerne les responsables pédagogiques, les directeurs de programme, ces outils leur permettent de mieux piloter les programmes de formation euh puisque grâce à notre plateforme et aux données qu'on récupère, on est capable de pouvoir mapper et cartographier les compétences d'une formation donnée et de pouvoir ensuite certifier ses compétences puisque jusqu'à présent, les soft skills, c'est une c'est une entité un peu floue, un peu difficile à à à appréhender. Nous, justement, on a essayé d'en faire une mesure scientifique et pour ça, grâce à cette solution, on est en mesure de pouvoir dire quel type de pourcentage vous avez sur ces compétences là et de pouvoir avoir des mesures très très précises.
Europe 1 : Merci de vous être prêtée à l'exercice, Nawal Abboub, cofondatrice de Rising Up. Donc, vous finalement si je comprends bien, c'est une mesure scientifique qui permet à nous, enfin aux étudiants de mesurer ces fameux soft skills. Est-ce que pouvez nous donner des exemples pour qu'on comprenne encore mieux, Nawal ?
Nawal Abboub : Alors, un par exemple, une compétence dont on a parlé juste avant, par exemple, la pensée critique, le raisonnement logique, la persévérance, l'autonomie, la curiosité sont à nos yeux des core skills. Alors, nous, on a un peu remanié, vous savez, les scientifiques sont toujours en train de changer les définitions, mais on a voulu un peu remettre un peu plus de clarté et de crédibilité en fait à ces compétences là parce qu'en réalité, ces core skills, ce sont des capacités adaptatives de notre cerveau qui nous servent à la performance, donc à mieux s'insérer dans une entreprise, une organisation, savoir collaborer, savoir justement s'adapter à des à parfois des contextes incertains où on n'a pas toutes les informations.
Donc, c'est toutes ces compétences là qu'on a voulu vraiment mesurer. Alors, c'est une plateforme et si on est un étudiant, on se dit il va falloir que je développe mon pour ce job, j'ai besoin d'en avoir un esprit critique, un esprit d'ouverture, de curiosité. Comment vous allez pouvoir mesurer ça si je l'ai ou si l'étudiant là ou a pas.
Il faut que vous sachiez qu'on a passé 5 ans à développer cette solution, on fait partie des neuroscientifiques, hein? Donc, c'est 5 ans de recherche, ah oui, 5 ans de recherche vraiment intense pour essayer de trouver les bonnes mesures. Parce qu'en réalité, c'est vraiment difficile dans la littérature scientifique, les soft skills, c'est un monde qui est vraiment complexe à identifier. Donc, on a passé 5 ans à vraiment essayer de comprendre quel type de mesure on pouvait faire, savoir quel type de compétence on devait mesurer parce que ça aussi, il fallait se dire comment le faire. Nous on en a sélectionné 25 sur la base de d'études de référentiel de compétences qu'il y avait en entreprise pour essayer un peu de d'aligner les compétences demandées par les recruteurs et les compétences que devaient avoir les étudiants à la fin de leur scolarité pour leur permettre vraiment de s'aligner. Et donc, on a construit cette solution avec cette méthodologie. Et donc, chez nous, on a une vingtaine de tests sur différents sujets qui peuvent concerner l'efficacité opérationnelle, l'innovation, la communication ou encore la collaboration et le leadership. Et en fonction du diplôme visé et cetera, on va aller piocher certains tests qui vont nous permettre.
Europe1 : Donc, vos clients, c'est les étudiants alors ?
Nawal Abboub : C'est nos utilisateurs finaux, ce sont les étudiants, mais nos clients, ce sont les établissements d'enseignement supérieur.
Europe 1 : Ah, donc ça pourrait être l’Université Paris 1 ?
Nawal Abboub : Exactement. Et d'ailleurs, on a déjà travaillé avec Paris 1, avec l’IAE
Europe 1 : Christine Neau-Leduc vous êtes la présidente de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ce soir avec nous sur Europe 1.Quel regard portez-vous ?
Christine Neau-Leduc : C'est hyper important, intéressant, je dois avouer que je découvre la startup. Mais non, non, c'est très intéressant. Je pense que voilà, au-delà de l'IA, puisque vous avez déjà travaillé avec eux, je pense qu'il faudra venir nous voir, faire des présentations pour voir ce qu'on peut faire ensemble. C'est extrêmement important, et justement parce qu'on parlait de l'IA, les soft skills et ces compétences là seront vraiment très importantes pour que les étudiants s'adaptent tout au long de leur vie professionnelle.
Europe 1 : Donc, vos clients c’est les établissements du supérieur qui vont mettre à disposition votre solution à leurs étudiants mais également aux responsables pédagogiques ? Ça c'est très important, des professeurs qui vont avec cette plateforme permettre d'avoir vraiment des mesures très précises de du niveau. Ils vont faire quoi, les professeurs ?
Nawal Abboub : Et bien alors, ça va leur permettre de piloter, en fait, leur parcours pour voir où est-ce qu'il y a des manques. Par exemple, ils vont identifier, et se dire, finalement, dans ce la partie marketing, on sait que l'influence est importante, on sait que la communication c'est important. Et en fonction du niveau que vont avoir les étudiants, ça va leur permettre de se dire, ah, on voit que ça, il leur manque ça, on va mettre un programme en plus. Donc, nous on offre une solution qui, au-delà d'identifier ses compétences, vont combler ces compétences. Et là, on a développé des contenus pédagogiques.
Europe 1 : comme quoi ?
Nawal Abboub : Par exemple, pour le leadership, ça c'est d'ailleurs un module qui marche, très bien, qui est souvent recommandé parce que c'est majeur si on veut entraîner des équipes, Alors, un des sujets sur lequel on travaille beaucoup, c'est typiquement dans les contextes de prise de décision. Comment les émotions rentrent en compte, comment identifier ces émotions pour prendre de meilleures décisions. Ça, c'est un module qui marche très bien parce que la volonté qu'on avait, c'était de d'utiliser les connaissances et les avancées scientifiques qu'on avait fait justement sur comment notre cerveau prend des décisions, comment on se fait influencer par certaines choses. Et c'est en prenant conscience de ces mécanismes qui se passent en nous de manière inconsciente, ça leur permet d'être plus éclairés et de progresser, et de faire progresser aussi les professeurs.
Europe 1 : les recruteurs font évidemment attention, c'est pour ça qu'il existe des start-ups comme rising up, ce soir, à ces fameuses soft skills, à ces qualités humaines dans leur processus de recrutement. Oui, une étude a démontré que plus de 60 % des cadres et des dirigeants sont prêts à recruter des candidats principalement sur ces fameuses soft skills, dont on parle. Selon la darès, 60 % des critères pour obtenir un emploi relève des soft skills, justement. Puisque en fait, ça replace l'humain évidemment au cœur du processus de recrutement à l'heure où on en parle, notamment de l'intelligence artificielle qui est utilisée quand on fait des dossiers de recrutement, les CV et les lettres de motivation. Ouais, ça va tous nous faire grandir, hein, et on va tous évoluer grâce à ces fameuses soft skills qui rentrent au cœur du processus. Il n'y a plus que il n'y a pas que le CV, euh, il n'y a pas que la lettre de motivation, il y a ce que l'on est et ça c'est c'est vraiment important. Vous restez autour de la table de la France bouge, Christine Neau-Leduc, présidente de l'université Paris Panthéon Sorbonne, vous aussi, Nawal Abboub, cofondatrice de Rising Up.
Combler le manque de connaissance en soft skills de vos étudiants 2 fois plus rapidement.